Laurent Joulia

*Selon une étude réalisée en 2019 par l’UNEP et l’IFOP. 

                                                                                                                     Paris, le 6 janvier 2020.

Ce constat n’a fait que renforcer ma motivation à oeuvrer pour inverser cette tendance aujourd’hui, à mon échelle personnelle.

En réalité, je m’interrogeais depuis fort longtemps déjà quant à la manière dont je pourrais, un jour, apporter une contribution décisive et à forte valeur ajoutée à notre société, dans la lutte pour un monde plus écologique.

Et c’est d’ailleurs dès mon plus jeune âge que je me découvris une passion pour la nature et les végétaux. J’attendais avec impatience l’arrivée du printemps pour errer dans les parcs à la sortie de l’école et contempler le spectacle que m’offraient la faune et la flore environnante, oubliant fréquemment le temps qui passe et par conséquent la douce correction qui m’attendait lorsque j’arrivais en retard à la maison.

Je me suis toujours émerveillé devant la beauté de la nature.

Une autre passion m’animait tout autant : le dessin. Là, en revanche, je me souviens du goût amère de la sanction, lorsqu’en cours, je me faisais surprendre par la prof de philo alors que je m’essayais à améliorer ma plume sur un cahier de brouillon.

Puis je me suis écarté du chemin pour lequel, il me semble, j’étais destiné. Comme la plupart des enfants de mon âge, j’ai fait confiance aux “bons” conseils de mon entourage à m’engager dans une voie plutôt qu’une autre, puis plus tard, probablement par goût de l’argent, en vue d’un confort et d’une prospérité immédiate.

Mais comme on dit, il n’est jamais trop tard, et ça n’est pas un hasard s’il y a trois ans de cela, je pris la décision d’interrompre ma carrière pour m’investir dans un projet ayant du sens à mes yeux. Je décidai alors de m’orienter vers la conception d’espaces paysagers, avec pour principale préoccupation les rapports entre l’homme et son environnement, qui je crois, doivent être repensés.

Après m’être formé durant deux ans à l’aménagement paysager, comme une évidence, j’ai finalement entrepris de créer New Green début 2020, un cabinet de conseil qui oeuvre pour la création d’espaces paysagers durables, à travers une approche conceptuelle d’un genre nouveau.

En cette nouvelle ère de l’Anthropocène, je me qualifierais de “symbiotecte”, un terme inventé par le philosophe et agriculteur Glenn Albrecht (Les émotions de la terre – édité en 2020 par Les liens qui libèrent), qui associe le concept de “symbiocène” et la vision d’une conception des espaces qui se veut plus respectueuse des relations entre l’Homme et son habitat.

Concevoir pour vous des espaces de vie extérieurs innovants, mais surtout durables, telle est mon ambition.

Frugalement vôtre.